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LES WODAABES : LES PEULS DU NIGER

  • Photo du rédacteur: Admin
    Admin
  • 1 avr. 2016
  • 2 min de lecture

Les Wordaabes sont un sous-groupe peul (Fulbe) qui vit à Ingal au Niger. Ils sont traditionnellement des marchands et éleveurs nomades qui se déplacent au sud et au nord du Nigéria, au nord-est du Cameroun, au sud-ouest du Tchad dans les régions occidentales de la République centrafricaine, et depuis quelques années maintenant dans les régions frontalières soudanaise et centrafricaine : Bas-Uele et Haut-Uele.

COUTUMES ET CROYANCES

Les Woodabes sont principalement musulmans, leurs mariages sont organisés et planifiés par les parents pendant l'enfance des futurs époux. Ensuite, la femme reste auprès de son mari jusqu'à ce qu'elle tombe enceinte, puis retourne enfanter chez sa mère où elle vivra 3 à 4 années. Les Woodabes sont reconnus pour avoir une beauté hors du commun. Les femmes ont le droit de prendre des maris supplémentaires, pourvu qu'ils soient à mesure d'apporter des enfants d'une beauté attrayante, tout comme les hommes peuvent avoir de nombreuses partenaires. Le Rituel Guérewol exprime justement leur honnêteté et leur ouverture culturelle à ce sujet.

LA FÊTE DE LA GUÉREWOL

La cérémonie de la Guérewol est chaque année l'évènement tant attendue par les jeunes Wodaabes. Elle est aussi appelée Mbroro, la danse des guerriers, car elle requiert non seulement beaucoup de volonté mais aussi beaucoup d'endurance. C'est une grande fête de la pluie qui dure six jours et six nuits, pendant laquelle les clans familiaux s’affrontent dans des concours de danse et de beauté dont le jury est constitué par les plus belles femmes de la tribu. La cérémonie se termine par de la séduction et des échanges amoureux. C'est un concours qui mène souvent au Mariage.

Pendant la cérémonie les hommes, chantent et dansent en ligne : épaules à épaules, côtes à côtes, ils se balancent en avant au rythme des chants hypnotiques. Les visages sont tirés, les yeux et les dents sont blancs et lumineux, les yeux roulent, clignent et le sourire est à son apogée.

Vêtements de fêtes

Les danseurs eux-mêmes confectionnent leurs tenues :

Les hommes se peignent le visage en rouge ou jaune en se rajoutant des accents noirs et blanc servant à mettre en valeur la symétrie dans les traits du visage. Ils se recouvrent de colliers, de perles, de cauris, d'amulettes et déguisent leurs fronts d'une

plume d'autruche. Les hommes Wodaabes recouvrent leur vêtement de cuir d'un pagne de femme, une chaîne de cauris, terminée par une minuscule calebasse, qui pend dans leur dos.

C'est ainsi que ces hommes sont poussés par le culte de leur beauté à féminiser leurs attraits.

Chez les femmes, les jeunes filles sont couvertes de milliers de bracelets, elles ornent en plus leurs jambes d'anneaux de bronze superposés et astiqués avec de la boue.

LE «YAKEE», LES YEUX QUI ROULENT

Pendant la fête Guérewol, les hommes dansent, chantent sous le soleil et font le Yakee «les yeux qui roulent», qui consistent à écarquillé les yeux face au soleil afin de mettre en valeur la beauté du visa. Certains d'entre eux boivent un thé d'écorce fermenté, qui a un effet hallucinogène, qui leur permettra de tenir debout pendant des heures.


 
 
 

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